BARRY LYNDON de Stanley Kubrick 1975

BARRY LYNDON de Stanley Kubrick 1975

BARRY LYNDON de Stanley Kubrick (1975)

Avec Ryan O’Neal, Marisa Berenson, Patrick Magee, Hardy Krüger, Steven Berkoff, Gay Hamilton, Marie Kean, Diana Körner, Murray Melvin, Frank Middlemass, André Morell, Arthur O’Sullivan, Godfrey Quigley, Leonard Rossiter, Philip Stone,

L’ascension et la chute d’un brave garçon qui, pour faire son chemin dans l’univers corrompu du XVIIIème siècle anglais, va devenir une redoutable crapule.

Un chef-d’oeuvre de narration, de photographie, de musique. Kubrick observe froidement l’Histoire de l’homme et de l’Humanité. Ses films précédents travaillaient dans la même optique mais dans des projections sur la ligne du temps différentes : « 2001 », le futur, « Orange mécanique », le présent et celui-ci « le passé ». Bien sûr, dans ce film comme dans presque tous les autres de ce réalisateur, un regard triste sur la guerre et sur l’incapacité de l’homme à s’entendre. « Barry Lyndon » nous offre une trajectoire d’homme qui se durcit au fil du temps jusqu’à en devenir presque inhumaine. Kubrick ne fait jamais de concession à l’émotion et son observation au scalpel fait mal. très mal si ce n’était cette capacité extraordinaire du réalisateur à pouvoir prendre du recul. Par exemple, cette voix off qui explique les événements avant même que le spectateur ne les perçoit sur le grand écran, est une manière de tuer l’émotion dans l’oeuf. Nike Pas Cher France D’ailleurs, ce manque d’émotion constitue souvent le reproche fait par ceux qui ne sont pas touchés par les films de Kubrick. Pour lui, l’émotion se trouve ailleurs, dans l’art de narrer et de montrer. Par exemple, du point de vue photographique, « Barry Lyndon » est certainement l’un des plus beaux et des plus aboutis de l’histoire du septième art. La musique, également, véritable chef-d’oeuvre sonore qui colle parfaitement aux sublimes images. Trois heures de bonheur pur et intense dans un mélange magique et étrange de froideur et d’émotion.

Ce 2 mars sur la Deux belge à 20h45

Bon. Etant donn que Michael ne nous a pas encore pondu d’analyse de trois pages lol, je vais en profiter lol

J’étire mes bras. Je craque mes doigts. Je détends mon cou. Je prépare mes yeux à ne pas quitter le clavier une seule seconde. Je me chauffe, je me chauffe. C’est parti!! ;D

Barry Lyndon, éternel et immense chef-d’oeuvre de Kubrick, joyau du cinéma et Graal de nombreux cinéastes visant les sommets de la maîtrise cinématographique.

Ce n’est plus un secret, tout le monde sait que j’attache à ce film une valeur sentimentale extraordinnaire ; tu me compredras sans doutes Chris, toi qui avais délaissé le cinéma jusqu’à ta découverte de Lynch, tu sais ce que j’ai resenti en voyant ce film ;p

Il serait inutile, éventé de faire une apologie des qualités techniques de ce film tant elles parlent d’elles-mêmes ; la photographie est très certainement la plus belle de toute l’histoire du cinéma, quant à la musique et aux costumes, chaussure nike pas cher n’en parlont pas, savourons-les à l’écran.

Métaphore du film : l’aspect esthétique brille de milliers d’éclats, d’une splendeur sans nom, comme pour illustrer le mode de vie de la bourgeoisie de l’époque : une classe sociale luxuriante, éclatante mais d’un manque évident de profondeur, ce qui n’est pas le cas de ce film ; à travers le destin tragique de cet arriviste de Redmond Barry, Kubrick critique ouvertement une société décadente, superficielle et morose, avec autant de finesse et de brio que ne l’a fait Oscar Wilde dans son Portrait de Dorian Gray. Mais à la différence de Wilde, Kubrick ne voit rien de passionant à raconter, c’est pourquoi il opte pour un mode de narration lent, très lent, comme l’écoulement du temps pour la veuve Lyndon.

Si Kubrick rejetait la psychanalyse et Freud, il ne rejetait pas pour autant la psychologie fondamentale de l’homme qui devait expliquer non pas les causes des faits mais leurs conséquences : Kubrick démontre ainsi la destruction de la vie de Barry Lyndon dans la luxure et le jeu, destruction qu’il applique aussi à Lady Lyndon en lui enlevant son fils ; juste retur des choses, Barry reçoit sa propre destruction quand son fils meurt, souffrance bien plus grande que celle de Lady Lyndon dont le fils est lui en vie. Barry perd tout et espérant un salut honorable dans un duel, y perd plus que son honneur, sa santé physique et morale. Il mourra comme un pauvre, lui a qui tut avait souri durant une époque.

L’éclatement interne d’une société corrompue et pervertie, voilà ceque Kubrick voulait sans doute mettre en image à travers Barry Lyndon, symbole de l’homme moderne qui se condamne lui-même à la mort cérébrale et émotionnelle en n’attachant de l’importance qu’à la superficialité des choses et en ne recherchant non pas le bonheur de la vie mais le bonheur du moment, à jamais éphémère.

Loin de tout épicurisme, Kubrick signait là son oeuvre la plus déchirante sans doutes, et la plus poussée d’un point de vue de l’image ; dommage que le public ne se rendra jamais compte des erreurs qu’il commet en occultant de tels films, Nike Pas Cher Femme et en lui préférant sans doutes des Fast and Furious reluisants où carroseries des voitures sont aussi beaux que les courbes de demoiselles retouchées nuémriquement ; du superficiel, Kubrick l’avait dit.

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